Notre rencontre avec Matsuyama commence par un passage couvert empli d’agitation et de brouhaha. Des stands sont montés consciencieusement, sur lesquels on trouve des bijoux, meubles, peluches, coffrets et autres objets artisanaux. Antoine et moi slalomons entre les étals, nos gros sacs sur le dos. C’est notre dernière étape de Shikoku, et nous décidons de la passer à flâner. Tout commence par un délicieux petit déjeuner dans une minuscule échoppe, le Café BC. En ce moment, nous tâchons d’être le plus concentrés possible sur l’instant présent et tout ce qu’il y a de précieux dans ces tête à tête. Cela peut paraître anodin, le premier repas de la journée, après de longues escapades dans la montagne, mais voilà, la vie révèle ses trésors dans ces petits rien, ces petits vides, ces petits gestes. En silence, nous savourons. Nous sourions. Être ici, à l’autre bout du monde, dans cette ville dont on ne sait finalement rien, n’est pas étrange. C’est une journée qui commence comme beaucoup d’autres, sur une page blanche. Le café est le meilleur que nous avons dégusté au Japon. Le ventre rempli, nous décidons de nous promener au gré des rues. Pousser les portes des antiquaires japonais est un ravissement pour les yeux. Kimonos anciens, céramiques précieuses, théières d’un autre siècle… Nous avons simplement envie de voir, d’observer, de contempler.
2 commentaires
Merci de nous partager votre voyage. Au plaisir de vous lire
Merci Joséphine 🙂